Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Loïs Sporting Club
4 septembre 2013

PSG/EAG : récit de ma première fois au Parc des Princes

DSCN3589

Voir pour la première fois son équipe jouer à l'extérieur et ce au Parc des Princes, voilà qui ne s'oublie pas ! Néo-parisienne, je ne pouvais définitivement pas manquer la venue de l'En Avant de Guingamp dans la capitale. Le premier défi fut de glaner des infos sur la marche à suivre pour que, nous, supporters guingampais installés à Paris, puissions nous procurer des billets. Etant donné que PSG/EAG faisait partie d'un pack avec PSG/AS Monaco, les places se sont arrachées si bien qu'il ne restait plus que des billets à 55 euros dans la tribune Borelli. C'est alors qu'intervient le forum du Kop Rouge sur lequel la question de savoir si un guichet visiteur serait ouvert le jour du match fut amplement débattue. Et finalement, tel fut le cas ! De nombreux supporters guingampais immigrés en région parisienne s'étaient donnés rendez-vous trois heures avant le match devant la porte V du Parc des Princes. Y accéder relève du parcours du combattant car il est nécessaire de montrer patte blanche à chaque instant :

- étape 1 : avant d'emprunter l'accès réservé aux visiteurs (comprendre le trottoir qui y mène, entouré de barrières pour l'occasion), présenter sa carte d'identité au policier de service pour prouver ses origines bretonnes ou montrer sa panoplie du parfait supporter guingampais.

- étape 2 : faire la queue en attendant l'ouverture du guichet (c'est à ce moment là qu'on a appris que le paiement par carte n'était pas accepté, nous avons donc sollicité des policiers l'autorisation d'aller chercher des espèces au distributeur, du coup, retour à l'étape 1!)

- étape 3 : la fouille ! Pour une raison que j'ignore, elle n'était pas particulièrement poussée pour les hommes mais pour les femmes, c'était une autre histoire... « Ma » fouille a été des plus approfondies avec un long examen des vêtements et un contrôle du contenu de mon sac à main, qui a révélé la présence d'une brosse à cheveux et d'un parapluie. Malheur ! « Ces objets sont contondants et donc susceptibles d'être lancés », m'a-t-on expliqué... J'ai donc dû aller déposer ces deux ustensiles dans un petit coin derrière une barrière située à une dizaine de mètres de l'espace « fouille » et subir une deuxième fois un examen approfondi (au cas où en moins de deux minutes chrono j'aurais eu le temps de barder les poches de mon jean moulant d'explosifs, on n'est jamais trop prudent). Pourquoi ai-je eu droit à ce traitement de faveur ? Je vois deux raisons : soit la policière avait le temps vu qu'il n'y pas tant de femmes que ça à entrer dans les stades de football, soit elle me considérait comme un élément dangereux susceptible de mettre le feu à des sièges de la tribune visiteurs après avoir lancé une brosse à cheveux et un parapluie sur la tête des joueurs de l'équipe adverse (NB : j'en rigole mais je sais bien que la sécurité dans les stades n'est pas un sujet à prendre à la légère).

Bref, après ce contre-temps, me voilà dans le stade ! On avait environ deux heures à tuer avant le coup d'envoi, bien assez pour échanger quelques mots avec d'autres supporters et retrouver des gens originaires de sa ville également présents dans la tribune visiteurs. Petit à petit, le stade a commencé à se remplir (au final, la tribune visiteurs était quasi pleine, les Guingampais étant venus en nombre). Au Parc, il y a deux grands écrans géants (à Guingamp, on n'en a pas, on en est toujours au bon vieux panneau d'affichage des scores « EAG / Visiteurs »). Afin de motiver les troupes, ils y ont diffusé un résumé du match précédent du PSG (c'était à la Beaujeoire face à Nantes, victoire 2-1 des Parisiens) et surtout des images de la saison 2012-2013 du club. Cette propagande parisienne n'a pas découragé les valeureux supporters guingampais qui ont scandé le nom de leurs joueurs lors de l'annonce de la composition des équipes. Le match fut assez équilibré avec assez peu d'occasions de part et d'autre.

Que dire sur l'ambiance au Parc ? On ne peut pas dire que les supporters parisiens étaient déchaînés, j'ai l'impression que la tribune des visiteurs étaient la plus animée. Javier Pastore s'est fait siffler pendant tout le match et surtout à sa sortie (les Guingampais, eux, l'ont acclamé ; que ne ferait-on pas pour prendre le contre-pied de l'adversaire...). Au Parc, quand un ballon atterrit dans une tribune, il n'est pas systématiquement rendu. C'est sans doute pour cette raison que les gens de la sécurité interviennent très vite pour sommer les spectateurs de faire redescendre la balle...

Après 90 minutes de jeu, le score était toujours nul et vierge. C'est alors que sont intervenues ces quatre minutes de temps additionnel fatales aux rouges et noirs... Par deux fois, le PSG a marqué, mettant ainsi fin au rêve guingampais de ramener un point de Paris. Le Parc des Princes, que l'on n'avait pas beaucoup entendu jusque là, s'est levé d'un seul homme. Evidemment, l'ambiance est retombée d'un cran dans le camp guingampais. Au coup de sifflet final, les joueurs de l'EAG et le président du club sont venus saluer leurs supporters, qui ont dû attendre une demi-heure avant de pouvoir quitter leur tribune. Notre sortie du stade s'est opérée dans le calme et... j'ai été autorisée à aller récupérer ma brosse et mon parapluie !

Publicité
Publicité
Commentaires
Loïs Sporting Club
  • Si, toi aussi, tu as appris la géographie en situant sur une carte les clubs de foot ou les franchises de NBA, si tu t'es déjà levé(e) à trois heures du matin pour regarder les JO en direct et que tu as réveillé tout le monde avec tes "alleeez"...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Loïs Sporting Club
Publicité